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Portrait d'employé : Christian Laroche

30 Oct 2023
par Cycle Néron

PORTRAIT D’EMPLOYÉ : CHRISTIAN LAROCHE

Nous vous présentons Christian Laroche, qui fait partie de la grande famille Cycle Néron depuis de nombreuses années. Il a porté beaucoup de chapeaux au sein de l'entreprise depuis son embauche, faisant de lui une référence importante chez nous!

Qu’est-ce que tu fais exactement chez Cycle Néron? 

“J'ai un peu touché à tout durant mes 16 années avec l'équipe. Principalement, je suis responsable des positionnements morphologiques où j'optimise l'humain et la machine. Je donne aussi un coup de main dans l'atelier lorsque ça déborde un peu trop et je suis même conseiller à la vente si la demande est là. Je m'occupe également de certains projets spéciaux  (tel que spécifié dans mon contrat d'embauche sous *toute autre tâche connexe*). 

Pour terminer, je fais aussi un peu de support client en répondant quotidiennement à des courriels et autres demandes. J'ai même déjà fait par le passé des visuels marketing (j'ai une formation collégiale en graphisme).”  

Qu’est-ce qui t’a amené chez Cycle Néron?  

“En fait, je travaillais pour un concurrent sur la Rive-Sud de Montréal depuis 3 ans, mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui minait mon plaisir... je me reconnaissais peut-être moins dans la gestion de l'entreprise. J'avais travaillé pendant 7 ans auparavant dans une boutique de vélo du Plateau Mont-Royal où la notion familiale était vraiment mise de l'avant; j'y étais le premier non-membre de la famille engagé et l'ambiance m'avait vraiment plu à l'époque. C'est un ancien employé d'un de nos distributeurs de pièces de Lachine qui m'avait aiguillé vers Cycle Néron. J'y travaille maintenant depuis plus de 15 ans et ç'a vraiment été le coup de foudre! Donc, pour répondre à la question, on pourrait dire sans contredit l'ambiance (familiale) et la culture de l'entreprise.”

Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans ton travail? 

"Sans aucun doute la résolution de problèmes sous leur forme la plus évidente, au niveau physique. Autant en positionnement que lorsque je prépare des vélos spéciaux, il y a toujours cette notion d'interconnexion qui persiste. Les bonnes composantes, les bons soins, la bonne pression: chaque problème trouve sa solution. Il faut assembler, ajuster, rechercher, apprendre, gratter, essuyer, appliquer, réessayer. Comme résoudre un gros puzzle. C'est vraiment grisant comme effet, parfois je me sens un peu comme l'homme qui murmurait aux guidons des vélos: montrez-moi votre chaîne et je vous dirai comment s'occuper de votre bête à deux roues...” 

Quelles qualités sont nécessaires pour bien accomplir ton travail?

“Être quelqu'un de curieux, avec un soupçon de finesse. J'essaie d'être sincère et honnête pour avoir un maximum de transparence. Avoir de la passion en quantité industrielle. J'aime bien éduquer la clientèle. Quelqu'un peut faire énormément de vélo sans pour autant connaître le monde du vélo, alors je remets les pendules à l'heure quelques fois... Après tout, c'est un peu mon rôle!”

As-tu une passion particulière pour le vélo? 

“J'ai une passion pour le vélo de montagne. À la suite de ma paralysie du côté droit à l'âge de 12 ans, c'est en partie le vélo qui m'a permis de revivre une vie un peu plus normale. De réacquérir ce sentiment de liberté. J'aimais vraiment ça, même si je n'étais pas super habile. J'en mangeais à longueur de journée: j'arpentais déjà les allées de vélos dans les boutiques sportives, je dévorais les magazines Mountain Bike Action, je passais de longues soirées à couper des tubes de métal en écoutant de la musique forte et à imaginer des géométries inspirées par mes lectures. Aujourd'hui j'ai réussi à contrôler le nombre de vélos que j'ai, mais je reste toujours à l'affût!”

Un endroit où tu aimes faire du vélo? 

“Partout en forêt. Je m'évade. Je ne pense plus à rien sauf au sentier qui se déroule sous mes crampons. Le temps s'arrête. Je suis euphorique. Je n'ai pas eu la chance de m'y adonner si souvent au cours des dernières années pour plusieurs raisons. J'ai donc aussi un vélo de route, mais honnêtement, ça n'a pas le même effet sur moi. J'ai essayé l'année passée le vélo de gravelle. Je m'y retrouve beaucoup plus, mais le vélo de montagne en nature occupe vraiment la première place dans mon cœur. Ça et la course à pied en sentier. J'ai toujours un petit faible pour le réseau de sentiers situé à Ste-Anne des Lacs, là où j'ai passé toute ma jeunesse. Je me rappelle bien du sentiment qui m'envahissait: celui de la liberté et de la découverte!” 

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